Contexte :
Le Parc national de forêts a été créé en novembre 2019. Il se situe sur deux départements (Haute-Marne et Côte d’Or) et deux régions (Grand-Est et Bourgogne Franche-Comté) et son aire optimale d’adhésion représente 241 089 ha pour 127 communes.
Le territoire du Parc national de forêts est boisé à 53 %, jusqu’à 92 % pour le cœur du Parc national. Les forêts publiques représentent 64 % des forêts du Parc national de forêts.
Dédiée à la préservation des forêts feuillues de plaine, la mise en place d’une trame de naturalité est un objectif majeur pour le Parc national, et l’implantation des îlots de vieux bois en forêt en est une action phare, avec la réserve intégrale. L’ONF en tant que gestionnaire des forêts publiques, et mettant en œuvre des missions mutualisées avec le Parc national de forêts, est très impliqué dans la mise en place de ces éléments structurants pour la trame de naturalité.
Objectif du stage :
Le stage consiste en l’analyse de la connectivité entre zones de peuplements matures en utilisant les graphes paysagers, la modélisation des déplacements d’espèces et le concept de quantité d’habitat atteignable (approche développée avec le logiciel Graphab) afin d’évaluer et d’améliorer la trame d’îlots de vieux bois existante sur le territoire du Parc national de forêts.
Missions :
– Proposer par un travail bibliographique et la valorisation des données existantes une analyse de l’intérêt de chaque type de milieux pour la trame de naturalité, pour différents taxons ou espèces. Ce travail sera la base de l’analyse de la connectivité de la trame mise en place.
– Analyser la trame et la connectivité du réseau de vieux bois proposé à l’heure actuelle, principalement porté par les îlots de vieux bois en forêts domaniales, ainsi que quelques forêts communales et les espaces protégés en libre évolution (1 réserve intégrale de 3 087 ha et 1 réserve biologique intégrale de 232 ha).
– Identifier les espaces les plus propices à l’implantation de nouveaux îlots de vieux bois dans les forêts n’en ayant pas ou très peu, information qui sera particulièrement utile lors des révisions d’aménagement en forêt communale ou de plan de gestion en forêt privées.
– Apporter une vision prospective sur la prise en considération d’espèces sensibles de façon plus poussée dans l’analyse de connectivité.
Le stage comprendra des phases de découverte et d’immersion terrain au sein de l’ONF et du Parc national de forêts.
Le stage sera suivi par un comité de pilotage (COPIL), constitué de personnel de l’ONF, du Parc national de forêts, de représentants de la forêt privée et d’experts sur le sujet (composition à préciser).
Formation requise :
Niveau Master 2 ou troisième année d’école d’ingénieur avec une spécialisation en :
– forêt, gestion et protection des milieux naturels, environnement, écologie ;
– ou géographie ;
– ou géomatique
Compétences :
– Pratique du SIG (ArcGIS ou QGis) ;
– Connaissance du milieu forestier ou forte sensibilité pour cet aspect ;
– Capacité d’animation et de concertation ;
– Une connaissance de la méthode des graphes paysagers serait un plus.
Conditions d’exercice
– Mise à disposition d’un ordinateur ;
– Déplacements réguliers sur tout le territoire du Parc national de forêts ;
– Permis B obligatoire ;
– Frais de déplacement remboursés, dans une limite de 2000 km ;
